Une très belle plume nous fait le récit tiré d’une histoire vraie, celle de Narcisse Pelletier jeune vendéen matelot sur la goélette Saint-Paul abandonné au 19ème siècle sur la côte nord-est de l’Australie et recueilli pendant 17 ans par une tribu aborigène.
François GARDE, obtient pour ce roman le prix Goncourt du premier roman et le grand prix Jean-Giono. « Ce qu’il advint du sauvage blanc » est bien documenté cela se ressent à la lecture. J’ai beaucoup apprécié l’élégance de l’écriture de François GARDE. Il réussit à nous transporter des siècles plutôt tantôt sur les terres arides australiennes, tantôt sur le vieux contient mais surtout il ne faillit pas lorsqu’il s’agit de faire ressentir au lecteur les sentiments éprouvés par les personnages de son roman et ce de manière fine et puissante. C’est ainsi que nous suivons avec émotion les différentes mues de Narcisse.
Lorsque nous entamons la lecture de ce roman, nous changeons de rythme pour adopter un rythme lent, très lent. J’ai trouvé l’ensemble de l’ouvrage très lent bien que captivant et poignant. L’agencement des chapitres peut ne pas plaire à tous, j’ai mis un temps avant d’apprécier cette alternance de voix et d’époques. La fin du roman n’a pas assouvi mon désir de percer les mystères de Narcisse Pelletier ce fut assez frustrant. Pour autant le roman tout entier m’a conquise et je vous recommande vivement de le lire, « Ce qu’il advint du sauvage blanc » ne laisse pas indifférent.XOXO
Claire-Line
Article non sponsorisé.
Claire-Line's travelogues 
Ah oui, je l’ai lu aussi. Oui, la fin nous laisse un peu sur notre faim, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire!
Un très bon roman effectivement 🙂