LA PLAGE / CAYENNE / VOYAGE EN GUYANE / J2

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes heureux de prendre le petit déjeuner sur la terrasse en plein air. Mangues, papayes et confiture maison à la vanille et fruit de la passion nous sommes comblés! Il fait toujours aussi chaud du coup la piscine dès le réveil c’est très appréciable.

Nous partons bien plus tard que prévu car j’ai manqué de déclencher un incendie en mettant la bouilloire électrique à chauffer sur les plaques en vitrocéramique et non sur son support! Bilan : une bouilloire hors-service mais heureusement nous avons réussi à sauver la plaque à force de patience et de minutie pour enlever le plastique fondu. Bref.

Départ pour la route des plages, le long de la côte donc. En chemin nous saisissons l’opportunité d’acheter du pain dans une boulangerie, 1€40 pour deux baguettes versus 1€20 pour une baguette à Paris. Malheureusement elles ne sont pas bonnes du tout (allez chez Café Vanille là c’est bon). Nous nous arrêtons enfin pour profiter de la plage dont je n’ai pas relevé le nom.

Il paraît que cette plage n’est pas très fréquentée par les guyanais et les métropolitains mais plutôt par les brésiliens, les dominicains… Cette plage ne plaît pas trop, moi je ne fais pas la fine bouche cette plage me plaît.

Pour y accéder il faut descendre une petite dune puis se dévoilent une large et longue étendue de sable mordoré, des îlets juste avant la ligne d’horizon, une végétation foisonnante et un vent chaud il n’en faut pas plus se détendre et apprécier.

La couleur de l’eau est particulière, un peu brune au fond, c’est normal c’est le fleuve Maroni qui « déborde ». Les autres vont se baigner mais moi je n’en ai plus envie à cause de ces milliers de minuscules trucs qui flottent dans l’eau. Lorsqu’on les touchent ils se dissolvent.

On ne sait pas ce que c’est a priori ce n’est pas dangereux puisqu’il y a plusieurs baigneurs mais perso ça me coupe toute envie de baignade. Plan B pour moi, balade au bord de mer, prise de clichés, détente sur le sable et beauté des pieds!

Oui, le sable avait la texture d’un super gommage, j’ai voulu tester. Après un petit bain de pied local, j’ai gommé mes pieds avec le sable c’était agréable et surtout ça a fonctionné mes pieds étaient doux et pas agressés. Mr Mr intrigué en a fait un aussi et a apprécié également.

Petite frayeur, alors qu’on nous a bien dit de ne pas trop s’éloigner du bord car plus loin c’est boueux et potentiellement parcouru de bêtes sauvages, Mr Mr s’aventure pas troooop loin mais suffisamment loin pour qu’une chose (selon moi un bébé caïman) jaillisse de l’eau et retombe à quelques centimètres de lui heureusement à ce moment là je le regardais et j’ai pu lui crier de vite sortir de l’eau et lui ayant entendu le bruit derrière lui a pu vite fait bien fait sortir de l’eau. Donc si vous vous baignez à cet endroit faites bien comme tout le monde, restez non loin du rivage sauf si l’eau est vraiment bleue et claire là c’est ok mais quand c’est marron no way!

En repartant nous sommes dubitatifs devant ces enfants qui jouent dans cette grande marre d’eau bordée d’insalubrités, ça fera un joli cliché.

Après ces moments agréables sur la plage nous prenons la route pour découvrir rapidement Cayenne. Nous y retournerons plus longuement, aujourd’hui il s’agit surtout de se reposer et de découvrir tranquillement les environs.

Premier arrêt à un point de vue sympa sur la mer. Des roches, plus loin sur la droite quelque chose qui ressemble à une mangrove mais je ne sais pas en fait, il paraît qu’il y a une plage aménagée non loin, à vérifier.

Ensuite nous allons au monument des Chaînes brisées qui a été érigé en mémoire aux victimes de la traite négrière et de l’esclavage. Regardez bien la chaine à droite est brisée. Cette œuvre de Jean-Luc Plé a été réalisée en mousse de polyuréthane stratifiée en fibres de verre. Il parait que le coût de cette œuvre tourne autour de 80 000 €.

La ville est déserte, c’est vraiment bizarre de rouler à travers des rues désertes quand on sait que d’ordinaire circuler en voiture en centre-ville de Cayenne ce n’est pas aisé. L’explication est que nous sommes un jour férié (11 novembre) donc la plupart des gens sont au carbet (il existe des carbets familiaux et d’autres publiques). Autre détail il est à peu près 13h-14h soit les heures les plus chaudes où bien évidement les locaux ne sortent pas. D’ailleurs les seules personnes que nous croisons dehors sont des touristes sac à dos, chaussures de randonnée aux pieds et appareils photo vissés autour du cou. Dans quelques jours ça sera nous. Ils doivent crever de chaud, je bénie la climatisation de la voiture ! Ah oui et aussi des toxicos dans un quartier « chaud » de Cayenne nous dit-on : « la Crique ».

A Cayenne il y a une grande place, la place des Palmistes. Assez grande et comme son nom l’indique bordée de palmiers.

En son centre un monument dédié à Félix ÉBOUÉ, un grand homme guyanais dont les restes sont au Panthéon.

Il paraît que le soir la place des palmistes est très animée et que de petits camions proposent de la nourriture. Nous aurons le loisir de découvrir Cayenne la nuit un autre jour (et effectivement ce fut très animé).

Contrairement à Rémire-Montjoly, ici, la plupart des maisons sont restées dans leurs jus, restaurées pour certaines, au bord de l’effondrement pour d’autres. Un peu plus loin, en nous perdant, nous verrons des immeubles très laids qui nous surprennent on se croirait après l’apocalypse.

De retour à Rémire-Montjoly nous passons le reste de l’après-midi à nous relaxer et faire du sport dans la piscine. Cette chaleur bien qu’agréable fatigue et puis ce repos est nécessaire car demain nous devrons nous lever tôt (05h00) puisque nous irons visiter le centre spatial guyanais à Kourou (ici), Hiiiii ahhhh!

XOXO

☆Claire-Line☆

Article non sponsorisé.